A toi, mon Ami le Lévrier
Dans l’Histoire, il nous faut remonter,
Loin, très loin, en fait jadis,
A l’Antiquité, tu as été vénéré,
Des tombes égyptiennes tu as le secret,
Sur les défunts tu as su veiller,
Ton ombre flottait, tel le protecteur Anubis.
Au Moyen Age, tu as été très estimé,
Ta silhouette a magnifié les toiles et les tapisseries,
De scène en scène, de chasse ou de vie,
Des plus Grands aux artistes, tu as été apprécié.
Puis à la Renaissance, les courses sont arrivées,
Dans les jardins, elles étaient organisées,
En maître, tu y as régné,
Ta splendeur, ta vitesse, ont su tous les captiver.
Au fil des années, ta descente aux enfers est arrivée,
Au 21ème siècle, toi mon Ami le lévrier te voilà martyrisé,
Au nom d’us et coutumes, de rituels ancestraux,
Tu es devenu l’animal torturé, tué, massacré,
Toi, mon ami le lévrier, de peine ton cœur s’est serré,
Et tes yeux se sont remplis de larmes, car la main de l’homme ne sait que te maltraiter,
Souvent tu t’interroges, pourquoi une telle cruauté ?
L’Homme n’est-il alors que monstruosité ?
Non, petit Lévrier, sache que certains se battent pour te sauver,
Un jour, ils ont décidé, c’est de leur responsabilité et leur cœur est à tes côtés.
Laetitia RIBOT