L’origine du lévrier est incertaine, mais on la retrouve sur des stèles ou des bas-reliefs égyptiens dès 5000 av J-C.
On retrouve les preuves de l’existence du Saluki (lévrier persan) à Sumer. Des stèles du cimetière royal de la ville d’Ur (200 km au SE de Babylone, sur la rive gauche de l’Euphrate) montrent que le lévrier, le saluki en particulier, était élevé et respecté en 2600 av J-C.
Les pharaons lui ont rendu hommage par Anubis : animal sacré inspiré du chacal et du lévrier.
À travers les siècles, le lévrier celte à poils durs a été croisé avec d’autres races, en particulier avec le lévrier arabe à poil court durant l’invasion musulmane.
Ce qui expliquerait les 2 variétés de poils.
Au Moyen Âge en Espagne, et contrairement à la France ou à l’Angleterre, le galgo appartenait aussi bien aux paysans, qu’aux bourgeois et aux nobles. On peut dire que le lévrier espagnol était le favori de la noblesse espagnole.
Au début du XXe siècle, avec les organisations de compétitions de vitesse, on commença à croiser le galgo avec le “greyhound” afin d’accroître sa rapidité à la course, occasionnant de gros dégâts dans la race du galg@ jusqu’à la fin des années 70.
En Espagne, la chasse avec des lévriers est une tradition ancestrale et chaque chasseur élève ses lévriers. Malheureusement une autre coutume se perpétue: si le lévrier ne donne pas de bons résultats, il sera abandonné, torturé ou sacrifié.