l’aide au refuge de Salamanca

Nous sommes arrivées devant les portes du refuge de Salamanca à 23h ce vendredi, rendez-vous était pris le lendemain à 9h30. Le lendemain à l’heure dite, nous étions aux portes du refuge, impatientes d’aller à la rencontre des bénévoles et des pensionnaires.

Fredes nous a accueillies avec enthousiasme, mêlé de joie et d’étonnement au fur et mesure du déchargement du camion. Elle était ébahie par les manteaux refuges qu’elle trouvait très « in » et par tous ces dons. Le stock de nourriture pour adultes et juniors aller redonner une petite bouffée d’oxygène au refuge car 20 kilos sont consommés chaque jour. Nous savions également que le refuge comptait 35 chats et nous ne les avons pas oubliés.

Fred nous confiait que la pâté humide était providentielle pour elle. En effet un vieux berger qui présentait une déviation de la tranchée, devrait absolument manger ce genre de nourriture et à hauteur afin d’éviter une fausse route avec des croquettes. Pendant nos explications, quelques loulous en liberté sont venus chiper un sachet de friandises et avaient déjà le nez dans le sac de jouets…. La priorité du moment était devenue la distribution de friandises et de jouets !!!

Fred nous confiait que la pâté humide était providentielle pour elle. En effet un vieux berger qui présentait une déviation de la tranchée, devrait absolument manger ce genre de nourriture et à hauteur afin d’éviter une fausse route avec des croquettes. Pendant nos explications, quelques loulous en liberté sont venus chiper un sachet de friandises et avaient déjà le nez dans le sac de jouets…. La priorité du moment était devenue la distribution de friandises et de jouets !!!

Une jeune galga prénommée Blue jouait comme une folle avec une peluche qu’elle lançait en l’air et la rattrapait au vol. Les adoptants de galgos imaginent très bien de quel type de jeu il s’agit. Cette petite était adoptée mais attendait d’être remontée vers ses futurs maitres. Quel dommage que tout ne soit pas réglé pour le passage de la frontière.
En effet, l’activité de SoliGalgos prendra son plein essor quand des partenariats seront établis avec des associations de sauvetage de lévriers afin de mutualiser nos forces et nos moyens. En effet, c’est à vide que nous allions effectuer notre retour vers la France.

Nous avons commencé le tour du refuge qui comptait cinq galgos; il en restait deux de notre précédent passage en mars dernier, une galga barbudo adoptée et un lévrier blanc. Les trois nouveaux loulous allaient bientôt partir retrouver leurs adoptants. Certains chiens nous regardaient étonnés ou restaient sur leurs réserves mais la majorité venait à notre rencontre distribuant coups de langues et se collant au grillage pour recevoir des caresses. Tout comme chez Rosario, les protégés étaient lâchés au fur et à mesure de l’avancement de la distribution de nourriture et du nettoyage des boxes.

Puis Fredes nous demanda notre heure de départ car nous allions assister à un abandon en direct. Il s’agissait d’une jeune chienne de très petite taille (moins de 4 kg) avec ses chiots de 6 semaines. Tout s’est réalisé dans la rue et Monica est revenue chargée de son précieux trésor. On ne s’habitue pas à ce genre de situations malgré leur récurrence. Mon dieu, quelle tristesse…
La maman et les petits ont été installés dans un enclos vide. Couverture, coussin, gamelles et pâté puppies ont été utilisés de suite. Même nourriture pour Mimi, la petite mère, tellement maigre. Elle avait été laissée à l’abandon attachée au bout d’une corde dans un jardin, les mamelles taries et les petits criant de faim. Mimi, regardait toute cette effervescence d’abord avec prudence puis devant tant de sollicitude à son égard, le confort de la couche, ses petits en sécurité, elle s’est risquée à donner quelques coups de langues discrets. Ensuite elle ne s’arrêtait plus. Sa queue a commencé à remuer timidement. Quelle récompense, sans PAROLES, un début de confiance qui s’instaure, un regard qui s’anime… Les chiots dont un petit mâle blanc, Léon, et une petite femelle, Gina, s’endormaient le ventre plein avec l’insouciance due à leur âge. Espérons qu’ils trouveront famille rapidement car ils seront encore bien petits et bien jeunes lors de l’hiver prochain.

Fredes nous précise qu’en Espagne, la protection animale est moins présente qu’en France et que bon nombre d’espagnols ne portent pas le même regard sur la condition animale. La plupart du temps, un chien abandonné passera tout sa vie au refuge sauf « s’il a la « chance » ou « la malchance d’arriver chiot ». Il a plus d’opportunités d’être adopté la première année de sa vie. Passé ce délai, il est souvent condamné à rester là et y mourir. Isabel nous amène devant les cages de certains qui sont arrivés âgés de quelques semaines et aujourd’hui âgés de 7, 8 ou 10 ans.

Puis l’équipe évoque le déménagement prochain du refuge dans un village proche qui leur a fait don d’un terrain. La location du refuge actuel paiera une partie des travaux pour l’aménagement du futur refuge qui s’appellera « El Refugio De la Esperanza ». Nous vous reparlerons prochainement de ce projet dans une actualité.

A très bientôt

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